« Le Grand Escalier est appelé Escalier des Ambassadeurs parce qu’il est particulièrement destiné pour les Ambassadeurs des cours étrangères, lorsqu’ils vont en cérémonie recevoir audience au Roy. Il est placé à droite en entrant dans la seconde cours du château et en occupe le dernier pavillon ; sa face a les mêmes ornements que le reste du château ».
Extrait de Grand Escalier de Versailles, escalier des ambassadeurs ordonné et peint par Charles Le Brun…, L. C. le Fevre, Paris, 1721-1728.
« Mr le Brun […] a peint des hommes de toutes les nations, qui passent avec empressement dans les galeries feintes qui conduisent aux appartements du Roi, et que plusieurs d’entre eux paraissent s’arrêter sur des balcons pour regarder dans l’escalier, les peintures d’une partie de l’histoire de ce prince. Ces différents étrangers sont distribués en quatre classes conformément à la division que les géographes font de la terre. Les Européens et les Américains sont placés dans les deux balcons à gauche et à droite du buste du roi ; les Africains et les Asiatiques occupent les balcons opposés ».
Extrait de Grand Escalier de Versailles, escalier des ambassadeurs ordonné et peint par Charles Le Brun…, L. C. le Fevre, Paris, 1721-1728.
Reçu à l’Académie en 1735 avec sa gravure intitulée Louis de Boullongne le père, peintre, Louis de Surugue de Surgis exposa bon nombre d’estampes au Salon entre 1738 et 1761. Graveur à l’eau-forte et au burin, il réalisa plusieurs planches ayant trait aux victoires royales Le reddition de Cambrai, La prise de Saint-Omer ou bien encore Valenciennes prise d’assaut, mais aussi des sujets allégoriques tels Les armes de France et de Navarre, le Trophée des armes de Minerve… La chalcographie du Louvre possède aussi de L. de Surugue de Surgis les planches qu’il réalisa avec Etienne Baudet et Charles Simonneau du Grand escalier de Versailles.
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