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  • La Belle Angèle - Une estampe d’après Paul Gauguin
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La Belle Angèle
Paul Gauguin (1848-1903)
xixe sièclePeinturesPortraits
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Graveur
Charles-Paul Dufresne (1876-1938)
Technique
Eau-forte et burin
Référence catalogue
KM010650
Descriptif
Gauguin peignit cette toile lorsqu’il se partageait en l’année 1889 entre Paris et Pont-Aven. La Belle Angèle, de son vrai nom Marie-Angélique Cannevet, était une hôtelière chez qui P. Gauguin avait des finances en souffrance. L’artiste décida de faire son portrait, espérant annuler sa dette. Mécontente du résultat, arguant que son visage était trop proche du faciès des vaches, Marie-Angélique refusa le tableau. C’est en 1891 que cette toile fut mise
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Descriptif
Gauguin peignit cette toile lorsqu’il se partageait en l’année 1889 entre Paris et Pont-Aven. La Belle Angèle, de son vrai nom Marie-Angélique Cannevet, était une hôtelière chez qui P. Gauguin avait des finances en souffrance. L’artiste décida de faire son portrait, espérant annuler sa dette. Mécontente du résultat, arguant que son visage était trop proche du faciès des vaches, Marie-Angélique refusa le tableau. C’est en 1891 que cette toile fut mise en vente à l’hôtel Drouot de Paris et qu’elle eut comme acquéreur un certain Degas, ami de Gauguin. Cette même année, conscient de son rôle de voyant, P. Gauguin écrivait : « La première partie de mon programme a porté ses fruits, aujourd’hui vous pouvez tout oser, et qui plus est personne ne s’en étonne ».
La Belle Angèle revêt l’habit traditionnel des femmes de Pont-Aven. L’influence du japonisme est visible dans le sujet inscrit dans un médaillon décalé vers la droite et qui occupe le premier plan, empiétant ainsi sur le reste de la composition. Rejetant la leçon de perspective inculquée par la Renaissance italienne, P. Gauguin rythme le fond de la toile par des motifs floraux. à gauche du sujet principal, figure un autre portrait, celui d’un vase anthropomorphe en terre cuite. L’intérêt de l’artiste pour cette matière s’explique peut-être par le déménagement de sa famille au Pérou durant la prime jeunesse du jeune Paul. Quoi qu’il en soit, on retrouve ces figures anthropomorphes en terre dans plusieurs tableaux de l’artiste et notamment dans « l’Autoportrait au Christ Jaune », œuvre clé de P. Gauguin. Ainsi la présence du vase primitif, de par sa matière et son exécution, à côté de Marie-Angélique tendrait à prouver que P. Gauguin représenta sur le même plan deux aspects du primitivisme : c’est pour cette recherche qu’il quitta Paris et sa société moderne en quête, tout comme Rimbaud, d’un ailleurs différent. Gauguin partit à Tahiti en 1891.
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