Matière
Original : marbre de Paros
Reproduction : bronze ou résine
Origine et date
Début du iie siècle av. J.-C.
Ile de Samothrace, sanctuaire des Cabires thraces, fouilles de Champoiseau (1863).
Lieu de conservation de l’original
Paris, Musée du Louvre
Numéro d’inventaire musée
MA 2369
Références catalogue
RB002021 (H. 18 × L. 11 × P. 10, Résine) / ZB002221 (H. 18 × L. 11 × P. 10, Bronze) / RB002022 (H. 34 × L. 22 × P. 16, Résine) / RB002074 (H. 50 × L. 24 × P. 31, Résine)
Descriptif
Réduction de la statue colossale (3,28 m), élevée près du sanctuaire des Cabires, protecteurs des marins, pour commémorer une victoire de la flotte de Rhodes.…
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Descriptif
Réduction de la statue colossale (3,28 m), élevée près du sanctuaire des Cabires, protecteurs des marins, pour commémorer une victoire de la flotte de Rhodes.
On a beaucoup discuté sur la date de cette statue colossale trouvée sur l’île de Samothrace. Elle fut élevée près du sanctuaire des Cabires, protecteurs des marins, pour commémorer une victoire de la flotte de Rhodes ; montée sur l’avant d’une galère, elle annonçait ce succès, la main droite ouverte.
L’extraordinaire virtuosité du drapé crée la puissance de l’œuvre : le vêtement plaqué sur la poitrine souligne en transparence le corps magnifiquement cambré ; les plis ondulent et frissonnent sur tout le côté gauche de la déesse puis disparaissent pour modeler la cuisse, qui rythme l’élan du corps, et se déploient en une large traîne flottant à l’arrière. Ainsi, cette victoire aux ailes majestueusement étendues n’est pas un simple symbole de succès militaire : ce corps féminin lancé en avant, que le vent fouette comme une figure de proue, se dresse comme une création épique.
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